Ces données ont été recueillies auprès de plus de 2 000 jeunes étudiants avant leur intégration en école et expériences de stages.
Les jeunes femmes semblent se faire une autre idée de la vie professionnelle. Elles sont plus nombreuses à s’imaginer salariées (68 % contre 63 % chez les étudiants), tandis que les garçons se projettent un peu plus dans la création d’entreprise ou le statut indépendant. Ainsi, 37 % des garçons témoignent du désir de créer leur propre entreprise contre 32 % des jeunes femmes.
Ces dernières sont également 4 fois plus nombreuses que les hommes à vouloir travailler dans une ONG ou une association et se projettent plus à l’international pour leur premier poste : 63 % contre 57 % chez les garçons.
Si l’acquisition de nouvelles compétences est un objectif partagé par tous, l’évolution hiérarchique rapide et la rémunération apparaissent comme une priorité chez les hommes alors que la diversité des missions reste primordiale pour les femmes. Celles-ci veulent également bénéficier de services pour la vie quotidienne (crèche, pressing, démarches administratives...) tandis que les hommes jugent plus importants les infrastructures pour leurs loisirs (sport et culture).
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Les secteurs convoités diffèrent selon le genre. Avant d'avoir mis un pied dans le monde professionnel, 30 % des jeunes étudiantes sondées souhaitent travailler dans les secteurs communication, évènementiel et publicité, 30 % d'entre eux se dirigent vers les médias (édition et culture) tandis que 29 % sont plutôt attirées par le luxe. Les jeunes hommes convoitent, quant à eux, la banque-assurance (39 %), les cabinets de conseil (27 %) ou encore le secteur du tourisme/loisirs/hôtellerie/restauration (20 %).
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Après une formation et une immersion professionnelle, en stage par exemple, les choix de carrière des étudiantes ont tendance à évoluer. Le genre n’est donc plus une distinction puisqu’elles se retrouvent finalement employées dans les 5 mêmes premiers secteurs que les hommes.
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Les secteurs d’activité des jeunes femmes deviennent le conseil et la banque/assurance tandis que les médias/culture qu’elles visaient avant leurs études représentent moins de 4 % de leurs recrutements.* Les jeunes diplômées travaillent également dans des entreprises plus grandes qu’elles ne l’imaginaient au départ.
Mathilde Reydet
* D’après l’enquête d’insertion 2018 de la Conférence des Grandes Ecoles
Vous avez intégré ou intégrez bientôt le marché du travail ? Connaissez-vous le principe du mentoring ? Catherine Thibaux, coach certifiée de la SF Coach, fondatrice d’InterVenir Consulting et auteure de « Les clefs d’un mentoring réussi », aux éditions StudyramaPro, explique pourquoi le mentoring peut aider un jeune diplômé à s’intégrer et progresser dans sa vie professionnelle.