Identifiez-vous

Accueil > Santé, pharma : quelles opportunités d'emplois ?

Santé, pharma : quelles opportunités d'emplois ?

L’industrie pharmaceutique en quête de jeunes

« Du fait des mutations structurelles et depuis la crise économique, le secteur connaît une baisse de sa croissance et de ses effectifs, confie Emmanuelle Garassino, Directrice adjointe des affaires industrielles, sociales et de la formation du Leem, l’organisation professionnelle fédérant les entreprises du médicament. Pour autant, l’industrie du médicament continue de recruter et connaît même des difficultés dans certains métiers. » C’est notamment le cas des affaires réglementaires, de l’assurance et du contrôle qualité. Les pharmaciens seront les plus recherchés pour ces postes. « Les fonctions commerciales sont également en quête de nouveaux profils, ajoute Guillaume Blanchin du cabinet de recrutement Robert Walters. Le « business developper » est un métier de plus en plus porteur. Ce professionnel se charge de trouver de nouveaux distributeurs sur une zone géographique donnée. Les recrutements sont ouverts aux profils généralistes ou ayant une double compétence : biologiste et commercial par exemple ». On recherche, par ailleurs, des médecins produits (medical adviser).

D’une manière générale, si les jeunes diplômés restent des profils très recherchés par les entreprises du secteur, « ils devront, en dehors de leur diplôme, avoir de solides connaissances sur le monde environnant : politiques, lois, déficit de la sécurité sociale, fonctionnement de l’entreprise… L’anglais est également indispensable », prévient la directrice adjointe des affaires industrielles, sociales et de la formation du Leem. Autre domaine porteur : les biotechnologies, qui représentent 10 000 emplois en France. Les laboratoires font appel à de nombreux biologistes pour répondre aux nouveaux besoins en médicaments et rester actifs en matière d’innovation. En exemple, la région alsacienne, qui « est très active », selon Guillaume Blanchin.

Des postes à tous niveaux

Si les conditions de travail ne sont pas toujours évidentes (horaires décalés, stress, salaires parfois peu compétitifs, conditions de travail difficiles, etc.), les perspectives d’évolution sont très intéressantes. Pour cause : la santé est un secteur dynamique qui bouge au quotidien. Médicaments génériques, vente encadrée de médicaments sur Internet, réglementation, découvertes médicales, biotechnologies… la demande en nouvelles compétences ne cesse d’augmenter. Et les jeunes diplômés peuvent être rassurés, le secteur recrute à tous les niveaux : du CAP au bac +10. À noter que les professions de santé ne peuvent être exercées que par les titulaires d’un diplôme d’État ou d’un certificat obligatoire. Les conditions d’exercice d’un métier sont également protégées par la loi et les praticiens soumis à un code de déontologie. Côté salaires, ils varient selon l’établissement, le secteur (public, privé), la région... Selon les données récoltées par l’agence d’emploi spécialisée Appel Médical (Groupe Randstad France), un(e) infirmier(ère) diplômé(e) d’État gagne 2 155 euros bruts par mois, un(e) infirmier(ère) de bloc opératoire diplômé(e) d’État perçoit 3 109 € bruts. Le salaire moyen d’un(e) aide-soignant(e) s’élève, quant à lui, à 1 684 € bruts. Un kinésithérapeute peut prétendre à 2 540 € bruts, un préparateur en pharmacie perçoit 1 851 €. Dans l’industrie pharmaceutique, « un jeune diplômé peut espérer entre 30 et 40 000 € bruts par an, selon son profil. A cela s’ajoute bien souvent une part variable », indique Guillaume Blanchin. Et l’opportunité de répondre aux enjeux de demain.

Rachida Soussi

 

Revenir au début de l'article

 

Agenda
du recrutement