« La question du salaire ne s’aborde pas de la même façon selon la taille de l’entreprise. Dans une entreprise de grande taille ou de taille intermédiaire, la marge de manœuvre est en générale très faible ou inexistante car des grilles de salaire sont respectées. Le candidat peut tenter d’en savoir plus sur les avantages périphériques tels que le plan d’épargne entreprise, la participation, le comité d’entreprise… Dans une petite structure, le candidat aura plus de possibilités d’engager une discussion. Lorsque la négociation est possible, il doit alors mettre en avant des éléments différenciants. Par exemple, un stage dans un poste identique, un double cursus, une alternance, une expérience à l’étranger, un cursus exceptionnel (major de sa promotion), la pratique d’un sport de haute compétition ou encore la maîtrise d’une langue rare si celle-ci est pertinente pour l’activité de l’entreprise. Mais d’abord, il faut s’intéresser à l’organisation, au poste, au management, aux missions quotidiennes, au processus d’évaluation, aux perspectives d’évolution. Tous ces éléments lui permettront de questionner le recruteur sur d’autres points comme les avantages en nature tels qu’une voiture de fonction, une tablette numérique, un portable… Le salaire ne doit pas être le critère déterminant pour choisir un employeur. Dans tous les cas, mieux vaut laisser le recruteur l’aborder en premier. »
Propos recueillis par Rachida Soussi
Vous avez intégré ou intégrez bientôt le marché du travail ? Connaissez-vous le principe du mentoring ? Catherine Thibaux, coach certifiée de la SF Coach, fondatrice d’InterVenir Consulting et auteure de « Les clefs d’un mentoring réussi », aux éditions StudyramaPro, explique pourquoi le mentoring peut aider un jeune diplômé à s’intégrer et progresser dans sa vie professionnelle.