Les jeunes professionnels sont heureux de leur situation professionnelle : 85 % des jeunes de 20 à 28 ans interrogés se disent satisfaits de leur travail actuel, dont 27 % « très satisfaits ». Une bonne ambiance entre collègues (84 % de satisfaits), l’intérêt des missions (81 %) et une charge de travail adéquate (72 %) contribuent à leur bonheur professionnel. 86 % se disent même motivés par leur travail. Autre constat positif : 87 % d’entre eux pensent que leur travail a un sens, et 74 % se sentent reconnus pour la qualité de leur travail. Seules ombres au tableau, la rémunération pour laquelle 58 % se disent satisfaits dont seulement 13 % de très satisfaits, ainsi que leurs perspectives d’évolution au sein de l’entreprise avec seulement 53 % de satisfaits (dont 15 % de très satisfaits).
Pour trouver ce premier emploi, 30 % ont répondu à une offre, 18 % ont envoyé une candidature spontanée et 16 % ont décroché leur poste à la suite d’un stage ou d’un apprentissage, tandis que 8 % ont fait appel aux réseaux sociaux professionnels. Une fois embauchés, les jeunes restent en demande de compétences pratiques et d’une certaine maîtrise d’outils professionnels utiles dans l’entreprise. Car un quart d’entre eux estime que ce qu’ils ont appris en cours ne leur est pas utile dans leur travail. Ainsi, quand ils sont questionnés sur ce qu’est, pour eux, une bonne formation : 28 % répondent une formation proche du monde des entreprises et 25 % recommandent les programmes en alternance. En revanche trois qualités leur semblent indispensables pour réussir : la ténacité (43 %), la confiance en soi (41 %) et un réseau professionnel, notamment sur internet (31 %).
Bien que satisfaits, les jeunes professionnels français se montrent davantage ambitieux pour leur avenir. Ils définissent d'ailleurs leur premier emploi comme une rampe de lancement vers des perspectives plus ambitieuses : 32 % se disent très motivés pour de nouvelles aventures professionnelles dans les deux ans à venir. Déterminés, les jeunes diplômés en poste le sont sans aucun doute ! Mais ils ne sont pas prêts à faire trop de sacrifices pour autant. Pour changer de poste/d’entreprise, ils sont notamment prêts à retourner sur les bancs de l’école (73 %), revenir sur leur situation géographique (60 %) ou même s’arranger avec le contenu du poste en choisissant un emploi qui ne correspond pas au contenu de leur formation (62 %). En revanche, ils ne restent pas insensibles à la conjoncture économique, et le contrat de travail tout comme les prétentions salariales restent des éléments non négociables pour une grande majorité d'entre eux. Ainsi, 47 % n’accepteront pas un contrat autre qu’un CDI et 59 % un salaire inférieur à leurs attentes. Les entreprises sont prévenues !
* Enquête en ligne menée du lundi 24 au vendredi 28 mars 2014
Vous avez intégré ou intégrez bientôt le marché du travail ? Connaissez-vous le principe du mentoring ? Catherine Thibaux, coach certifiée de la SF Coach, fondatrice d’InterVenir Consulting et auteure de « Les clefs d’un mentoring réussi », aux éditions StudyramaPro, explique pourquoi le mentoring peut aider un jeune diplômé à s’intégrer et progresser dans sa vie professionnelle.