Exit aux idées reçues ! Les jeunes ne sont pas volatiles. Bien au contraire, s’ils le pouvaient, la moitié d’entre eux resterait dans la même entreprise et 55 % aimeraient exercer le même métier durant toute leur vie professionnelle. En quête de stabilité et de sécurité, les 1 025 jeunes âgés de moins de 25 ans interrogés battent en brèche quelques aprioris dans cette enquête. Le travail reste une valeur fondamentale pour eux, juste derrière la vie de famille et 86 % d’entre eux ont même pour objectif essentiel de réussir leur vie professionnelle. « Le travail reste un moyen pour se réaliser personnellement et non une contrainte », constate Olivier Galland, sociologue au CNRS, spécialiste des questions de jeunesse. D’ailleurs, 70 % des jeunes Français avouent prendre du plaisir à aller travailler.
Pour 65 % des jeunes en poste, l’ambiance au travail apparaît comme le principal critère pour être heureux au travail, devant la rémunération et le contenu du poste. Ce critère est encore plus présent chez les femmes qui accordent davantage d’importance à l’environnement de travail que les hommes. En revanche, c’est la rémunération qui prime avant la sécurité de l’emploi et le contenu du poste pour ceux en recherche d’emploi.
En outre, les jeunes sont attirés majoritairement par le secteur des services (58 %). Viennent ensuite, loin derrière, le commerce (17 %), l’industrie (7%) et le BTP (4 %).
Si les jeunes sont pessimistes quant à la situation de l’emploi en France, ils sont en revanche optimistes quand il est question de leur secteur d’activité ou du métier qu’ils visent. Ainsi, 62 % des étudiants sondés et 51 % des jeunes en poste se disent optimistes alors qu’ils sont seulement 17 % à l’être lorsqu’il est question de la situation de l’emploi en France. Parmi les jeunes en recherche d’emploi, 60 % sont prêts à quitter l’Hexagone pour un poste. Par ailleurs, l’intérim jouit toujours d'une image positive : 64 % des jeunes considèrent l’intérim comme un bon moyen de se construire professionnellement. « Un taux croissant d’année en année, se félicite François Roux, délégué général de Prism’emploi, le syndicat patronal de la profession. L’intérim reste pour les jeunes un moyen d’intégrer le monde du travail, un tremplin vers l’emploi durable. » Une façon de choisir un métier, un secteur, une entreprise quand la conjoncture le permet.
*Enquête réalisée en ligne du 5 au 13 février 2015
Vous avez intégré ou intégrez bientôt le marché du travail ? Connaissez-vous le principe du mentoring ? Catherine Thibaux, coach certifiée de la SF Coach, fondatrice d’InterVenir Consulting et auteure de « Les clefs d’un mentoring réussi », aux éditions StudyramaPro, explique pourquoi le mentoring peut aider un jeune diplômé à s’intégrer et progresser dans sa vie professionnelle.