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Interview

Industrie pharmaceutique : des postes accessibles à partir du Bac +2

[[image_alt]]Si l'industrie pharmaceutique a connu plusieurs rachats et fusions en 2009, engendrant une baisse des offres d’emploi, les recrutements de jeunes diplômés de Bac +2 à Bac+ 5 sont encore réalisés à plusieurs niveaux. Bertrand Lesage, Manager exécutif senior de la division santé de Page Personnel, nous en dit plus sur les profils recherchés.

Quelles sont les opportunités dans le domaine de l’industrie pharmaceutique ?

Les entreprises pharmaceutiques ne connaissent pas vraiment la crise mais plutôt un ralentissement économique qui a eu un impact sur les recrutements. En effet, le secteur a connu plusieurs rachats et fusions cette année, ce qui a entraîné une baisse des offres d’emplois après l’été. Toutefois, les recrutements sont encore réalisés à plusieurs niveaux. Des postes de direction et de responsables sont proposés par les industriels. Les projets sont toujours là, et la production de médicament n’a pas cessé, bien au contraire. On recherche également toujours des pharmaciens, même si la demande est un peu moins forte qu’en 2008. Mais aussi des assistants et des chargés d’affaires réglementaires ou de pharmacovigilance notamment. Ces postes sont accessibles à des diplômés de niveau Bac +4/5. Mais les recrutements ne sont pas seulement réalisés au niveau cadre. Les techniciens Bac +2/3 seront également recherchés. Il n’y a pas un métier plus recruteur qu’un autre, on recrute toute une chaîne en réalité. Et on attend une reprise probable courant 2010, qui devrait dopée le volume des recrutements.

Les recruteurs sont-ils plus exigeants ?

Les formations dispensées par les écoles et universités sont généralement complètes. La seule demande formulée par les recruteurs, et qui prend de plus en plus d’ampleur, est la connaissance de la langue anglaise. Les groupes pharmaceutiques sont internationaux. Si la pratique de l’anglais est un peu moins vraie pour les techniciens, elle est indispensable pour des postes d’encadrement. Il faut non seulement savoir parler l'anglais mais aussi l’écrire, les projets étant écrits dans cette langue.

Propos recueillis par Rachida Soussi

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