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Interview

Cinéma : « La 3D est un domaine très porteur »

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L'univers cinématographique en fait rêver plus d'un. Mais le secteur est-il porteur pour les jeunes diplômés ? Olivier-René Veillon, Directeur de la Commission du Film Ile-de-France, revient sur les métiers qui recrutent et les profils attendus dans l’industrie cinématographique.


Quel est le domaine où les besoins sont les plus forts dans le secteur du cinéma ?

La production audiovisuelle et cinématographique regroupe beaucoup de métiers très spécialisés et différents qui, tous, contribuent à l’acte de création ! Il y a les directeurs de la photographie, les chefs décorateurs, les régisseurs, les assistants réalisateurs, les réalisateurs…

Qu’en est-t-il de l’expansion de la production 3D en France ?

En effet, il existe aussi des filières de dimension industrielle qui mobilisent de nombreux talents, en particulier l’animation 3D. C’est l’une des spécificités françaises aujourd’hui, puisque nos studios figurent parmi les meilleurs au monde, et sont reconnus comme tels. Les américains fabriquent une partie de leurs films en France, il y a donc une opportunité très forte en termes d’emploi dans le secteur.

Quelle voie choisir pour travailler dans la 3D ?

Ce développement à l’échelle internationale se fait notamment grâce à la qualité des écoles qui forment en Île-de-France : Les Gobelins ou Georges Méliès. Elles font référence et sont connues de tous les producteurs du monde entier.

Actuellement, pour les besoins d’une production, les recrutements en cours peuvent aller de 150 à 300 animateurs ; c’est l’un des secteurs les plus porteurs.

Les élèves sortant de ces écoles travaillent-ils seulement en Île-de-France ?

Ces diplômés étaient très demandés à l’international, puisque les plus grosses productions telles que DreamWorks et Pixar suivaient de près les promotions de ces écoles. On leur proposait tout de suite des contrats aux Etats-Unis ou ailleurs.

Aujourd’hui, on espère qu’ils trouvent du travail en France ! Ce qui ne les empêche pas de faire une carrière internationale, puisqu’ils peuvent faire des allers-retours entre des grands studios américains et des studios français.

D’où vient cette émergence de la 3D en Île-de-France ?

Le premier logiciel était français, cela a été la référence mondiale pendant quelques mois. En matière de 3D, nous possédons des entreprises très spécialisées : Illumination Mc Guff, BUF, Micros Image, Cube Créative qui sont toutes apparues à la fin des années 80 et qui aujourd’hui, 30 ans après sont reconnues dans le monde entier et maîtrisent des logiciels propres. Elles sont donc très recherchées.

Propos recueillis par Sophie Allemand

 

 

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