Cette expérience est singulière puisqu’InterNations est basée en Allemagne mais la totalité des échanges entre les employés s’effectue en Anglais. Cela s’explique par le fait que nous venons tous d’horizons différents. En effet, des dizaines de nationalités sont représentées dans l’entreprise. Par exemple, dans mon département digital marketing, il y a 9 nationalités différentes alors que nous ne sommes que 11 employés ! Selon mon expérience, s’adapter et coexister avec différentes cultures n’est pas vraiment un problème. Néanmoins, comprendre et parfois même « déchiffrer » ce que disent certains collègues est parfois difficile, surtout au début. A mon arrivée, j’avais parfois de grandes difficultés à comprendre mes collègues à cause de leur accent. Toutefois, j’ai remarqué qu’au fil des semaines mon oreille s’est adaptée et je peux maintenant les comprendre sans difficulté.
Mon premier conseil est bien sûr d’être ouvert d’esprit ! Il faut à tout prix oublier les préjugés qu’on a envers d’autres nationalités. Faire des blagues sur les stéréotypes de certains pays peut être extrêmement mal vu, surtout si vous ne connaissez pas encore réellement la personne. D’autant plus qu’en tant que Français vous partez déjà avec un handicap : le cliché du français snob et malpoli. C’est pourquoi il faut faire extrêmement attention à ce que l’on dit.
Mon deuxième conseil est de savoir s’adapter. Les méthodes de travail changent beaucoup d’un pays à l’autre et encore plus dans une équipe regroupant un grand nombre de nationalités différentes. En s’adaptant à de nouvelles méthodes de travail, j’ai appris de nombreuses choses, notamment sur l’efficacité, la productivité mais aussi sur ce qui ne marche pas, sur ce qu’il ne faut pas faire.
La première chose que j’ai réalisée en vivant à l’étranger c’est que la France est un très beau pays, avec une très belle architecture et une large gamme de produits de nourriture. J’ai compris en vivant en Allemagne que je ne trouverais absolument pas les mêmes marques qu’en France, aussi bien au niveau des vêtements qu’au niveau de la nourriture. J’ai donc appris à essayer de nouvelles choses, à ne pas avoir peur de ce que je ne connaissais pas. En ce qui concerne la nourriture, certains plats que j’ai goûtés se sont révélés parfois bons, parfois surprenants et malheureusement parfois pas à mon goût mais au moins c’était une (bonne) expérience. La deuxième chose que j’ai apprise est qu’il faut toujours faire l’effort de communiquer dans la langue du pays où l’on vit. Quand je suis arrivée en Allemagne, je n’avais aucune connaissance de la langue et, malgré tout, au fil des semaines, j’ai appris des mots et dès que l’occasion se présentait je les utilisais. Ne serait-ce que répondre « danke » (merci en allemand) à la caisse d’un supermarché rend les gens plus aimables. Essayer de parler la langue du pays où l’on vit montre l’intérêt qu’on a pour celui-ci et surtout notre volonté d’adaptation. Enfin j’ai appris que la meilleure façon de vivre une belle expérience à l’étranger est de se faire des amis sur place. De sortir même lorsque l’on n’a pas forcément envie, même si l’on est timide. Avoir une vie sociale permet de réellement découvrir la ville où l’on vit sous toutes ses coutures.
Rédaction Studyram@Emploi.com
Vous avez intégré ou intégrez bientôt le marché du travail ? Connaissez-vous le principe du mentoring ? Catherine Thibaux, coach certifiée de la SF Coach, fondatrice d’InterVenir Consulting et auteure de « Les clefs d’un mentoring réussi », aux éditions StudyramaPro, explique pourquoi le mentoring peut aider un jeune diplômé à s’intégrer et progresser dans sa vie professionnelle.