Si le salarié quitte son poste de travail de manière répétée pendant ses horaires de travail, sans justification et sans prévenir son employeur, celui-ci risque la mise en demeure dans un premier temps et une procédure disciplinaire par la suite. Cet abandon de poste peut entrainer soit un licenciement pour faute réelle et sérieuse (qui ouvre droit aux indemnités de licenciement), soit un licenciement pour faute grave (ouvre droit au chômage mais non aux indemnités de licenciement et de préavis).
Dans certains cas et certaines circonstances, l'abandon de poste peut ne pas justifier un licenciement. Par exemple, une sortie sans autorisation pour consulter un médecin si l’état de santé le justifie, un droit de retrait ou suite au décès d’un proche. Bien que certains salariés l’utilisent comme une alternative, l’abandon ne peut pas être considéré comme une démission.
Durant cette période d’absences injustifiées et prolongées, le salarié ne peut pas toucher son salaire ou les allocations chômage tant que celui-ci n’est pas licencié par son entreprise. Un détail important si vous pensez garder cette position. L’employeur n’étant pas obligé de vous licencier, il peut choisir de faire trainer la procédure.
Par ailleurs, si vous trouvez un nouvel emploi, vous devrez démissionner de ce poste et garder en tête qu’il y aura peut-être un préavis à réaliser dans votre ancienne entreprise.
Rachida Soussi
Vous avez intégré ou intégrez bientôt le marché du travail ? Connaissez-vous le principe du mentoring ? Catherine Thibaux, coach certifiée de la SF Coach, fondatrice d’InterVenir Consulting et auteure de « Les clefs d’un mentoring réussi », aux éditions StudyramaPro, explique pourquoi le mentoring peut aider un jeune diplômé à s’intégrer et progresser dans sa vie professionnelle.