Le temps de préparation dépend du concours et des épreuves qui le composent. Dans un concours mêlant connaissances et exigences particulières, la préparation est double. Une préparation de fond, pour accumuler progressivement des connaissances (culture générale et/ou culture professionnelle), qui peut commencer très tôt (même plus d'un an avant) et une préparation spécifique à la méthodologie des épreuves, qui peut débuter 4 à 6 mois avant.
Pour la préparation de fond, il faut d'abord sélectionner des sources d'actualité, des sites Internet pertinents, puis les consulter régulièrement, en y consacrant, par exemple, 15 minutes tous les jours ou tous les deux jours. Les agrégateurs de sites Internet de type Netvibes ou les applications pour smartphones comme Feedly ou Flipboard peuvent être particulièrement utiles, et être facilement consultables dans les transports en commun par exemple.
Si l'épreuve comporte un programme précis, la réalisation de fiches - ou l'actualisation de fiches existantes - peut se prévoir. Il est possible également de réviser en groupe en cherchant, par exemple, dans son entourage professionnel d'autres candidats au même concours. Se soutenir mutuellement en cas de découragement ou de baisse de moral peut être utile.
Pour la préparation à la méthodologie des épreuves, si une préparation ne peut pas être suivie (en centre de formation ou à distance), acquérir un ou deux ouvrages et rechercher des sujets sur Internet ne seront pas inutiles.
Pour la préparation de fond, et en particulier si le candidat réalise des fiches, il est préférable de se fixer un objectif de 1 ou 2 fiches réalisée(s) chaque semaine, en faisant en sorte qu'elles soient toutes finies au moins 3 semaines à un mois avant la date de l'épreuve.
Pour la préparation spécifique à la méthodologie, prévoir une à deux épreuves par mois dans les conditions les plus proches du concours, dans les trois mois précédents l'épreuve.
LIRE AUSSI >> La fonction publique recrute !
Le meilleur moyen de réussir, c'est d'abord se convaincre de sa capacité à réussir, que le jour J rien ne pourra vous empêcher d'atteindre votre objectif. Ensuite, avoir fait auparavant le travail nécessaire pour ne pas culpabiliser, ne pas arriver à l'épreuve avec cette appréhension de ne pas être prêt. Les candidats véritablement "prêts" restent rares.
L'entraînement avec des annales reste préférable, en particulier lorsqu'elles comportent des exemples de bonnes copies, réalisées par les candidats des années précédentes. Observer ces copies et les comparer avec ses propres entraînements se révèle toujours enrichissant.
Les épreuves d'admissibilité sont impressionnantes, avec beaucoup de candidats, qui font parfois la queue pendant près d'une heure dans le froid et la pluie pour entrer dans le centre d'examen, parfois un hall d'exposition froid, avec d'immenses rangées de petites tables... Pas toujours des sanitaires en nombre suffisants...
Comme les candidats ont de moins en moins l'habitude d'écrire longtemps avec un stylo, les journées d'épreuves écrites sont très difficiles physiquement, notamment au niveau des articulations de la main et du poignet. S'être dégrippé(e) par des entraînements dans les conditions du concours prend alors toute son importance.
Pensez à partir tôt si vous n'avez pas pu vous rendre dans la ville d'examen la veille, notamment pour faire face aux aléas de transports. Il faut prévoir également des stylos de rechange - de même couleur - pour les épreuves écrites, à boire et à manger pour alimenter régulièrement votre corps et votre cerveau (n'attendez pas d'avoir faim ou soif).
Si vous avez prévu de rentrer en train par exemple, ne prenez pas un billet trop rapproché de l'heure de fin de l'épreuve pour ne pas ajouter du stress à la fatigue, et ne pas bâcler votre devoir.
Propos recueillis par Rachida Soussi
Vous avez intégré ou intégrez bientôt le marché du travail ? Connaissez-vous le principe du mentoring ? Catherine Thibaux, coach certifiée de la SF Coach, fondatrice d’InterVenir Consulting et auteure de « Les clefs d’un mentoring réussi », aux éditions StudyramaPro, explique pourquoi le mentoring peut aider un jeune diplômé à s’intégrer et progresser dans sa vie professionnelle.