Dès lors que vous répondez à une offre d'emploi, vous vous posez la question de savoir s'il faut parler de votre handicap ou non lors de l'entretien d'embauche. Il n'existe pas de règles à appliquer de manière générale mais voici néanmoins quelques conseils.
Tout d'abord, notre recommandation est de faire reconnaître votre statut de travailleur handicapé auprès de la Maison Départementale des Personnes Handicapées (MDPH) : c'est un vrai passeport à la recherche d'emploi. Ce statut vous permet, par exemple, d'accéder aux opérateurs de placement spécialisés tels Cap Emploi, Pole emploi ou Handisup, de bénéficier d'aides financières (pour des formations ou des aménagements de postes de travail par exemple) et d'un réseau d'employeurs handi-accueillants.
Avant de parler de son handicap en entretien, pensez à vérifier sur Internet les engagements pris par l'entreprise : l'entreprise communique-t-elle sur le fait qu'elle est handi-accueillante ? À la fin de l'entretien, précisez votre RQTH (Reconnaissance de la Qualité de Travailleur Handicapé), le cas échéant.
Si en revanche l'entreprise n'a pas fait de communication sur le sujet (cela ne veut pas dire pour autant qu'elle n'est pas handi-accueillante), par précaution, nous conseillons de ne pas en parler à cette étape du recrutement mais au moment de signer le contrat. De même, si un aménagement de poste est nécessaire.
Aucune obligation ne contraint les candidats/salariés à communiquer sur leur handicap. Mais le fait d'en parler permet d'ouvrir la discussion sur les éventuelles améliorations à prévoir et permet surtout aussi de démystifier le handicap.
Propos recueillis par Rachida Soussi
Vous avez intégré ou intégrez bientôt le marché du travail ? Connaissez-vous le principe du mentoring ? Catherine Thibaux, coach certifiée de la SF Coach, fondatrice d’InterVenir Consulting et auteure de « Les clefs d’un mentoring réussi », aux éditions StudyramaPro, explique pourquoi le mentoring peut aider un jeune diplômé à s’intégrer et progresser dans sa vie professionnelle.