Lettre de motivation : comment faire mouche ?

5) Le paragraphe suivant répond à la question sous-entendue : « qu’est-ce que je vais faire ou peut faire pour vous ? ». Autrement dit quel sera le contenu de vos fonctions dans la perspective d’une intégration. C’est un peu le détail du poste, même si la liste n’est pas exhaustive. Il ne faut pas faire « réfléchir » le recruteur mais lui proposer quelque chose qui lui parle et dont il peut avoir ou a clairement besoin : un collaborateur capable de prendre en charge telles et telles missions bien précises. Et ce collaborateur (ou cette collaboratrice) c’est vous, compte tenu de vos compétences, de votre expérience, de votre savoir-faire, de votre personnalité, de vos attentes… Il s’agit donc d’une proposition et non pas d’une demande. Le candidat doit se présenter comme quelqu’un qui correspond tout naturellement à ce que le manager du service visé a l’habitude de recruter. Dans le même temps, cette entreprise et ce service doivent apparaître comme le réceptacle d’un développement personnel, un lieu d’épanouissement.

6) Ce paragraphe peut être un peu long et du coup être scindé. D’autant qu’il est important de mettre en lumière à cet endroit son ou ses expériences qui sont le plus directement en lien avec le poste visé et donc profitables. Il ne s’agit pas de les décrire dans le détail mais de susciter un renvoi au CV qui lui sera détaillé.

7) Enfin, des remerciements pour l’attention portée à l’étude de votre candidature et une formule de politesse sont indispensables.

Une « bonne » lettre de motivation requiert un véritable travail, en amont, de recherche sur l’entreprise, sur son marché, ses perspectives de développement, son actualité, son organisation, sur le poste que l’on cible. Internet et les autres médias ainsi que les réseaux sociaux facilitent aujourd’hui ce travail indispensable. Cette personnalisation doit permettre au "lecteur-recruteur" de sentir qu’on ne lui a pas écrit par hasard ou qu’il est le énième destinataire d’un courrier sans saveur.

Enfin, toute lettre envoyée doit être suivie. Un travail de relance auprès du destinataire pour savoir si il ou elle a bien reçu la lettre et si il ou elle a eu le temps de l’étudier peut être déclenchant et souligner cette fameuse « motivation ».

R.S.

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