« L’élaboration d’un CV est empreinte de références culturelles. On n’attend pas la même chose sur un CV chinois que sur un CV algérien. Par exemple, un recruteur canadien vous éliminera d’office si vous avez mis une photo alors qu’au contraire, en Chine, vous serez écarté s’il n’y en a pas. Un CV en Corée peut faire 20 pages, une candidature là-bas requiert des informations denses et personnelles. A l’opposé, aux États-Unis, aucune information personnelle ne doit transparaître puisqu’il y a des lois anti-discrimination très strictes. En somme, les informations à transmettre changent d’un pays à un autre. Autre conseil : faites bien attention aux informations géographiques que vous délivrez ! Il est préférable de ne pas indiquer votre numéro de téléphone mais plutôt une adresse mail ou bien un lien vers votre page LinkedIn. D’ailleurs, avec ces nouveaux outils numériques, une standardisation mondiale des CV est en cours et permet d’aller au-delà des critères asiatiques, américains, français, etc. Mais n’oubliez pas : l’information clé d’un CV est le poste visé. »
M-A. Marchal
Vous avez intégré ou intégrez bientôt le marché du travail ? Connaissez-vous le principe du mentoring ? Catherine Thibaux, coach certifiée de la SF Coach, fondatrice d’InterVenir Consulting et auteure de « Les clefs d’un mentoring réussi », aux éditions StudyramaPro, explique pourquoi le mentoring peut aider un jeune diplômé à s’intégrer et progresser dans sa vie professionnelle.