Dans l'emploi privé et l'emploi public, la première des causes de discrimination est aujourd'hui l’état de santé, qui inclut les handicaps. Arrive arrive au second rang l’origine ethnique. L'âge, le sexe, les convictions religieuses et l’apparence physique sont également des motifs discriminatoires, mais ils sont peu rapportés au Défenseur des droits.
Des secteurs plus discriminants que d'autres ?
Les secteurs de l’hôtellerie, de la restauration et du commerce apparaissent souvent comme les plus discriminants, en raison des contacts entre employés et clients. «
Certains recruteurs refusent par exemple d’embaucher une personne de couleur sous prétexte que les clients des entreprises commerciales ne veulent pas “voir de noirs” », regrette Jean-François Amadieu, directeur de l’
Observatoire des discriminations.
Un pas de plus dans la lutte contre les discriminations
Une charte anti-discrimination, baptisée « Ensemble pour l’égalité dans les recrutements », a été signée en 2013 par le Défenseur des droits et les intermédiaires de l’emploi (Pôle Emploi, l’Apec, A compétence égale, Cheops, le CNML, le Prism'Emploi et Syntec Conseil en recrutement). Ces derniers se sont engagés à refuser toute demande discriminatoire et à promouvoir l’égalité dans l’accès à l’emploi.
Voici la liste des critères de discrimination reconnus par la loi
- L’âge
- L’apparence physique
- L’appartenance ou non à une ethnie
- L’appartenance ou non à une nation
- L’appartenance ou non à une race
- L’appartenance ou non à une religion déterminée
- L’état de santé
- L’identité sexuelle
- L’orientation sexuelle
- La grossesse
- La situation de famille
- Le handicap
- Le patronyme
- Le sexe
- Les activités syndicales
- Les caractéristiques génétiques
- Les moeurs
- Les opinions politiques
- L’origine
- Le lieu de résidence