Dans le cas d’un stage en seconde année de master professionnel, la durée du stage est plus longue qu’en première (jusqu’à six mois) et, en règle générale, les missions proposées aux étudiants sont liées à la prise de décisions. On attend du stagiaire une grande capacité d’autonomie ainsi que de la responsabilité et de la maturité dans son travail. Le mémoire de stage prend appui sur un matériau beaucoup plus dense qu’en première année. Ce qui est finalement logique puisque l’étudiant a acquis en un an des connaissances nouvelles et a, très souvent, déjà effectué plusieurs stages de plus courte durée.
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Dans leurs grandes lignes, les exigences du travail universitaire restent identiques : le sujet du stage constitue le sujet du mémoire, lequel doit être élaboré selon une logique de rigueur, c’est-à-dire en construisant un plan à partir des concepts théoriques indispensables à la compréhension de la mission. Vous devrez, comme précédemment, faire la part des choses entre le vocabulaire universitaire et le jargon professionnel. Dans certains cas, un travail de définition des termes clés sera nécessaire, par exemple sous la forme d’un glossaire. Mais attention : pas de recopiage, pas de plagiat ! Il faut toujours citer les sources avec précision, y compris lorsque l’on rédige un glossaire pour clore son rapport/mémoire. Les ouvrages contenant des glossaires sont nombreux.
La tentation est souvent grande pour nombre d’étudiants de cliquer sur la souris et faire « copier-coller » pour réaliser une espèce de mosaïque à géométrie variable dont la cohérence est incertaine. A l’image des références bibliographiques, l’étudiant doit donner l’adresse des sites internet qu’il a consulté pour collecter ses informations. Cette pratique doit devenir systématique.
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Les missions de stage pour l’obtention du master sont généralement plus consistantes que celles qui sont attribuées pour le stage de la première année du master. Il faut veiller à ce que le travail final ne soit pas un rapport technique uniquement orienté en fonction de la demande de l’entreprise, mais qu’il prenne appui sur des principes méthodologiques précis.
La coopération et la compréhension mutuelle des institutions impliquées (université, entreprises, administrations) jouent, ici encore, un rôle majeur dans la réussite de la formation professionnelle des étudiants stagiaires. Il n’est pas rare que le représentant de l’entreprise, lors de la soutenance, ne fasse son mea culpa en déclarant que le stagiaire a remplacé un salarié en congé pour diverses raisons et qu’il n’a pas eu le temps nécessaire à consacrer à la rédaction de son rapport de stage.
Rédaction Studyram@Emploi.com
Vous avez intégré ou intégrez bientôt le marché du travail ? Connaissez-vous le principe du mentoring ? Catherine Thibaux, coach certifiée de la SF Coach, fondatrice d’InterVenir Consulting et auteure de « Les clefs d’un mentoring réussi », aux éditions StudyramaPro, explique pourquoi le mentoring peut aider un jeune diplômé à s’intégrer et progresser dans sa vie professionnelle.