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Chômage après un contrat en alternance : sous quelles conditions ?

chômage après un contrat en alternance
Malgré les bénéfices incontestables d’un contrat d’apprentissage ou de professionnalisation, les alternants, qui ne sont pas embauchés par l’entreprise qui les employait, peuvent se retrouver en difficulté dans leur recherche d’emploi. Dans l’attente de décrocher un poste, peuvent-ils toucher des indemnités chômage ? Eléments de réponse.


Le statut de « salarié d’entreprise » dont bénéficie l’alternant durant sa période d’apprentissage ou de professionnalisation lui permet en effet de prétendre au chômage. Mais comme tous les salariés, il n’a accès au chômage que sous certaines conditions. De plus, les spécificités d’un contrat en alternance peuvent influencer le versement des allocations chômage.

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Conditions requises pour toucher le chômage

Comme tout salarié « traditionnel », l’apprenti sans emploi qui prétend au chômage doit avoir travaillé au moins 4 mois dans les 28 derniers mois. Afin de ne perdre aucun jour d’indemnisation, il est impératif pour l’apprenti de s’inscrire au Pôle emploi pour ouvrir ses droits dès la fin de son contrat d’apprentissage ou de professionnalisation. Malgré cela, il existe encore un délai de carence de 7 jours après la fin d’un contrat dû notamment aux jours de congés payés que l’apprenti n’a pas pris durant son contrat.

Durée et montant de l’indemnisation

La durée de l’allocation d’Aide au retour à l’emploi (ARE) que perçoit l’apprenti varie selon l’âge, le salaire et le contrat de travail de celui-ci. De manière générale, cette durée est obligatoirement au moins égale à la durée de l’alternance, sans qu’elle puisse toutefois dépasser 2 ans. Le montant de l’indemnisation dépend également de la situation de l’apprenti. Il est calculé selon le salaire de l’apprenti et varie selon son âge.

Rupture de contrat : quelles possibilités ?

Si la rupture du contrat n’est pas du fait de l’apprenti et qu’elle n’intervient pas lors de la période d’essai (en cas de licenciement économique par exemple), il peut évidemment toucher des allocations. En revanche, si l’apprenti décide lui-même de rompre son contrat ou s’il quitte l’entreprise durant la période d’essai, par sa propre décision ou par décision de l’employeur, il ne percevra pas d’indemnités.

Le chemin ne s’arrête toutefois pas là pour l’apprenti qui veut continuer à percevoir ses allocations. Il doit impérativement se rendre à toutes les convocations qui lui sont soumises par Pôle emploi et doit être en mesure de démontrer sa volonté de retrouver un emploi. Enfin, il doit déclarer chaque mois sa situation (en recherche d’emploi, nouvel emploi ou travail effectué dans le mois) par téléphone ou par internet.

Hugo Abadie

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