Quelle que soit l’entreprise intégrée, adoptez, le premier jour, un style vestimentaire « classique » et approprié au monde du travail. Bannissez le jean-basket par exemple. Une fois que vous connaîtrez ses habitudes et sa culture, vous pourrez ensuite adapter votre tenue au code vestimentaire de l’entreprise.
La première impression est importante. Autant dire qu’arriver en retard le premier jour serait très mal vu par votre employeur. Toutefois, si jamais vous aviez du retard, pensez à appeler votre responsable. Expliquez-lui concrètement le problème rencontré : accident grave de voyageur, des retards sur votre ligne…. Car un retard peut être très mal interprété : manque de respect, absence de professionnalisme, incapacité à être ponctuel(le)…
Vous devrez emmagasiner un tas d’informations durant vos premiers jours, prendre possession de vos outils de travail, identifier les collaborateurs avec lesquels vous allez directement travailler. Vous pouvez bien évidemment poser des questions pour faciliter cette phase de « captation d’informations ».
Pensez donc à prendre avec vous un bloc-notes pour y écrire les points-clés et les points à approfondir (pouvant faire ultérieurement l’objet de questions).
Il faut être curieux, mais il faut aussi savoir écouter les autres. Il est important de s’intéresser à l’ensemble des collaborateurs. Posez-leur des questions sur leur métier et leurs missions, par exemple. C’est essentiel pour mieux connaître son environnement de travail et bien s’intégrer.
Lors des pauses-café et déjeuners, profitez-en pour faire la connaissance des autres salariés, alternants et stagiaires. Vous pouvez leur parler de vos activités extra-professionnelles, de votre matinée par exemple, et leur poser des questions sur leur métier. Vous pourrez ainsi mieux comprendre votre environnement de travail. Si vous êtes dans une petite structure, vous pouvez faire le tour de l’entreprise, sinon le tour du service pour saluer vos collègues.
Vous devez vous assurer que toutes les missions proposées par l’entreprise coïncident avec le métier que vous visez (lorsqu’il est bien défini) et le programme de formation de votre établissement scolaire. Vous ne devez pas vous éloigner de votre domaine de prédilection. D’autant plus que vous pouvez transformer l’essai et être recruté en CDI à l’issue de votre contrat.
Si certaines missions ne correspondent pas du tout, n’hésitez pas à engager la discussion avec votre tuteur et votre école.
Montrez votre implication au quotidien. Vous pouvez faire preuve d’initiative en suggérant éventuellement des idées qui pourraient vous aider à progresser. Mais attention, il ne s’agit pas de prendre le travail d’un autre ou encore de passer pour un prétentieux.
Ne prenez pas position, ne participez pas non plus aux potins et rumeurs. Évitez d’avoir l’esprit trop critique. Vous risquez de limiter votre apprentissage alors que votre objectif est d’acquérir un maximum de compétences.
Vous devez donner le meilleur de vous-même chaque jour. Vous pouvez déjà demander, après quelques jours, un premier retour sur votre travail. Cela vous permettra de progresser plus rapidement et de travailler notamment sur vos « points faibles ».
Ayez en tête que l’alternance constitue, pour un employeur, une première expérience significative. À vous de faire en sorte qu’elle soit réussie.
Rachida Soussi
Vous avez intégré ou intégrez bientôt le marché du travail ? Connaissez-vous le principe du mentoring ? Catherine Thibaux, coach certifiée de la SF Coach, fondatrice d’InterVenir Consulting et auteure de « Les clefs d’un mentoring réussi », aux éditions StudyramaPro, explique pourquoi le mentoring peut aider un jeune diplômé à s’intégrer et progresser dans sa vie professionnelle.