Le contenu du contrat de travail et les clauses particulières sont déterminés par l'employeur et le salarié. L'employeur doit éventuellement y faire figurer en fonction des circonstances particulières comme la clause de mobilité, la clause de non-concurrence…). Toutefois, la loi rappelle que les clauses contraires à l’ordre public (clause de célibat, rémunération inférieure au Smic, clause discriminatoire…) sont interdites. Les contrats conclus pour un temps partiel ou encore les CDI intermittents doivent comporter, au minimum, les mentions prévues par le code du travail. S’il est conclu pour un temps plein, le CDI peut ne pas faire l’objet d’un contrat écrit, sauf dispositions conventionnelles contraires.
La durée du contrat est, par définition, indéterminée mais pas infinie : le salarié comme l’employeur peut rompre le contrat à tout moment. Si la décision vient du salarié, il s’agit d’une démission. Si elle vient de l’employeur, c’est un licenciement qui peut prendre deux formes : le licenciement économique (individuel ou collectif) et le licenciement pour motif personnel. La durée de la période d’essai varie en fonction des conventions collectives, des usages et des clauses propres à chaque contrat. Elle est généralement inférieure à six mois. Son renouvellement ou sa prolongation sont possibles si cela est précisé dans le contrat ou dans la convention collective, ou encore, si les parties sont d’accord.
Vous avez intégré ou intégrez bientôt le marché du travail ? Connaissez-vous le principe du mentoring ? Catherine Thibaux, coach certifiée de la SF Coach, fondatrice d’InterVenir Consulting et auteure de « Les clefs d’un mentoring réussi », aux éditions StudyramaPro, explique pourquoi le mentoring peut aider un jeune diplômé à s’intégrer et progresser dans sa vie professionnelle.