Parmi toutes les langues évaluées, c'est le japonais qui offre le salaire plus élevé. Les offres d'emploi proposent en moyenne 43 928 euros annuels bruts. La connaissance du japonais est principalement demandée dans les secteurs du commerce international, du tourisme et de l'enseignement. Avec cependant, une ombre au tableau. Les offres d’emploi sont très peu nombreuses pour les candidats : environ 350 offres publiées sur la plateforme entre septembre 2017 et septembre 2018.
L'anglais reste alors la meilleure option : les offres d’emploi mentionnant cette compétence sont beaucoup plus nombreuses (85 % des offres d'emploi demandant une seconde langue exigent l'anglais) et proposent également un salaire très attractif. Les chercheurs d'emploi anglophones peuvent espérer gagner 42 189 € bruts par an, soit 12 % de plus que la moyenne nationale observée par Adzuna (36 100 € par an).
D’une manière générale, les salaires proposés augmentent pour la majorité des langues et particulièrement pour le japonais (hausse de 24 %), le chinois (23 %) et l'italien (13 %).
A LIRE AUSSI >> 10 conseils pour rédiger un CV en anglais
Pour autant, la demande en compétences linguistiques a baissé entre 2017 et 2018 selon le moteur de recherche d’emploi. Les langues européennes sont particulièrement touchées par cette diminution : -5,12 % pour l'allemand (qui demeure une langue recherchée par les recruteurs), -29,44 % pour l'italien et -8,30 % pour l'espagnol. Mais ce sont les langues asiatiques qui enregistrent les plus fortes baisses, avec un tiers d'annonces en moins exigeant la connaissance du japonais ou du chinois. À l'inverse, le russe est de plus en plus demandé par les recruteurs : + 5 % d’offres d’emploi entre 2017 et 2018. Une langue qui est également plutôt bien payée : 41 900 € bruts par an.
A LIRE AUSSI >> Trouver un emploi à l'étranger
Si la demande a été moins nombreuse entre 2017 et 2018, les profils polyglottes disposent toutefois d'un atout indéniable pour leur carrière professionnelle. Notamment pour ceux qui envisagent de travailler un jour à l'étranger.
Rachida Soussi
Vous avez intégré ou intégrez bientôt le marché du travail ? Connaissez-vous le principe du mentoring ? Catherine Thibaux, coach certifiée de la SF Coach, fondatrice d’InterVenir Consulting et auteure de « Les clefs d’un mentoring réussi », aux éditions StudyramaPro, explique pourquoi le mentoring peut aider un jeune diplômé à s’intégrer et progresser dans sa vie professionnelle.