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10 conseils pour avoir confiance en soi et être efficace en entretien d’embauche

Avoir confiance en soi en entretien
Les étudiants et jeunes diplômés sont souvent très stressés lors de leur premier entretien d’embauche et perdent leurs moyens face à un recruteur. Carine Nagot, entrepreneure et coach en prise de parole en public, auteure de « Vous êtes bon à l’oral mais vous ne le savez pas », paru aux éditions Alisio, livre ses conseils pour parler aisément de soi au recruteur et donner le meilleur de soi-même en entretien d’embauche.


Vaincre sa timidité, gérer ses émotions, savoir se présenter, poser des questions…, l’entretien d’embauche est très redouté des candidats en quête d’un stage, d’une alternance ou d’un premier emploi. Pour ne pas stresser le jour J et donner le meilleur de soi, une bonne préparation d’impose ! Voici les 10 conseils, avec des exemples et exercices concrets à faire, de Carine Nagot pour affronter les trois grandes étapes de l’entretien : l'avant, le jour J et l’après entretien.

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Avant l’entretien : valoriser ses atouts

La confiance en soi est la clé de la réussite d’un entretien. Pour ne pas entraver cette réussite, mieux vaut s’attaquer au problème pendant la préparation de celui-ci. Durant cette préparation, les jeunes candidats vont pouvoir travailler leur confiance en eux et ainsi améliorer leur performance à l’oral progressivement. Le manque de confiance en soi n'est pas une fatalité ! La confiance en soi n’est pas innée, elle se construit, se travaille et s’entretient !

Pour nourrir votre selfconfiance, tout d’abord, il faut « trouver vos pépites » : vos atouts. Par exemple, on vous a déjà dit que vous aviez une belle voix, une très bonne élocution, un bon sens de l’humour… Notez tous vos atouts dans une petite fiche et conservez-la précieusement ! Si vous n'en trouvez pas, vous pouvez demander à votre entourage de vous aider à en identifier au moins 3. 

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Ensuite, « préparez vos doudous ». En l’occurrence, prenez une fiche bristol (format 75x125mm) et mettez-y les principaux messages que vous souhaitez faire passer aux recruteurs : votre parcours, vos qualités/compétences au regard de l’annonce. Posez-vous cette question : « si le recruteur devait garder 3 points forts, lesquels seraient-ils ? ». En une ou deux phrases, mettez les points-clés et apprenez-les par cœur. Cette fiche sera votre fil rouge durant l’entretien, gardez-la à portée de main le jour J. Si vous avez un trou de mémoire, vous pourrez jeter un œil sur cette fiche au même titre que vous pourrez vous référer à votre CV si besoin pendant l’échange.

Troisième conseil : « faites un rêve et un cauchemar ». Imaginez-vous l’entretien idéal pour définir vos priorités. Par exemple, rêvez tout éveillé d’un entretien qui se passe bien, durant lequel vous ne bégayez pas et vous n’oubliez aucun de vos points forts… Après cela, imaginez le pire scénario possible : bouche desséchée, quinte de toux, oubli des messages clés… Ces scénarios catastrophiques vous permettront de vous préparer à toute éventualité. A chaque « problème », sa solution ou son antidote pour éviter de se retrouver dans ce scenario catastrophique. Par exemple, vous pouvez apporter une bouteille d’eau pour ne pas avoir la bouche desséchée ou une pastille à la menthe contre la quinte de toux…

Quand vous aurez préparé ces éléments, vous aurez déjà supprimé une couche de manque de confiance en vous.

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Le jour de l’entretien : se mettre dans une posture d’échange

Vient, ensuite la phase de l’entretien. Pour diminuer le stress le jour J, pensez, une fois installé sur la chaise, à poser vos pieds à plat. Imaginez-vous, quelques secondes, que des racines d’arbre sortent de vos talons. Vous allez porter votre attention sur un point d’ancrage qui va vous aider à vous sentir plus confiant. Cela va également diminuer votre rythme cardiaque.

Le jour J, n’oubliez pas votre fiche (« vos doudous ») également pour vous rappeler vos messages clés.

Par ailleurs, essayez de vous mettre dans une posture d’acteur, plutôt que de subir l’entretien. L’entretien est un échange avant tout. Réagissez, posez des questions, reformulez si besoin, demandez des exemples, rebondissez sur un sujet… Quand on le vit de cette façon, on change son regard sur cet exercice et le regard du recruteur change également. Cela nourrit également la confiance en soi.

La dernière impression étant aussi importante que la première, pensez également à soigner la fin de votre entretien. Préparez des questions à poser sur l’entreprise et le poste pour montrer votre intérêt. Ou rebondissez sur une remarque faite par le recruteur sur l’évolution dans l'entreprise, par exemple.

Après l’entretien : faire le point pour s'améliorer

Une fois l'entretien passé, faites un inventaire à chaud sans ressasser les points négatifs ! Concentrez-vous sur les points positifs (j’étais bien ancré, j’avais une bonne élocution, mon discours était fluide et intéressant, j’ai eu de bons retours du recruteur…) que vous noterez sur une fiche et que vous pourrez relire avant le prochain rendez-vous. Se fixer que sur le négatif entame la confiance en soi.

Evitez également de vous repasser le film si cela ne s’est pas passé comme vous le vouliez. Se dire « j’aurais dû dire ceci ou faire cela… » ne sert qu'à baisser votre confiance en vous. Pour la travailler, il vaut mieux éliminer ce qui va entraver son développement et sa consolidation.

Enfin, notez votre niveau de confiance à chaque prestation sur une échelle de 1 à 10. Vous verrez progressivement votre note évoluer dans le bon sens en préparant vos entretiens et en appliquant tous ces conseils. Plus on a confiance en soi et meilleur on est, meilleur on est et plus on a confiance en soi. C’est le cercle vertueux.

Propos recueillis par Rachida Soussi

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