Quand je serai diplômé, je travaillerai… chez Google ! Voilà un rêve que sembleraient partager, une fois de plus, tous les étudiants européens en 2013. Ainsi, dans presque tous les pays d'Europe, Google est dans le top 3 des entreprises les plus attractives selon l’institut Trendence. Et pour cause ! Google est synonyme d’innovation et succès pour eux. Une « atmosphère de travail détendue » et « des horaires flexibles » feraient également pencher la balance en sa faveur.
Apple arrive ainsi en seconde position chez les futurs commerciaux. En bonne santé, le secteur de l’audit séduit de plus en plus les diplômés d’écoles de commerce. Les cabinets d’audit sont ainsi fortement présents dans le top 10. Ernst & Young monte sur la 3e marche (+ 1), PwC sur la 4e (+ 2). KPMG conserve son rang (7e), tandis que le cabinet Deloitte clôture le top 10 malgré une place perdue. L’entreprise française L’Oréal est parachutée à la 8e place, au profit de Volkswagen qui prend alors la 5e place.
Chez les ingénieurs, Volkswagen accède au deuxième rang ; Microsoft demeure à la 3e place. Apple perd de sa superbe et se place en 4e position tandis que BMW stagne (5e place). Siemens, IBM, Bosch et Porsche ferment la marche. Si les nouvelles technologies et l’aéronautique séduisent sans conteste, la présence de trois constructeurs automobiles confirme, toutefois, l’intérêt porté à ce secteur, malgré la crise.
L’enquête révèle une nouvelle tendance. Effet médiatique ou non, l’engouement se porte de plus en plus pour les entreprises allemandes. Elles séduisent ainsi les jeunes diplômés du Vieux Continent. En 4 ans, Volkswagen passe de la 11e place à la 2e, chez les étudiants ingénieurs. Bosch et Porsche gagnent leur galon également, passant du 21e au 9e rang et du 16e au 10e rang, respectivement. Plus encore, près de 40 % des jeunes qui envisagent de s’expatrier choisiraient l’Allemagne comme terre d’accueil. Talonnant de peu le Royaume-Uni, qui reste le pays le plus courtisé (50 %).
À l’unanimité, les jeunes interrogés souhaitent moins d’heures de travail qu’en 2012. Et ils seraient également moins attirés par les postes à hautes responsabilités. Pourquoi un tel désintérêt ? Les jeunes diplômés désirent travailler certes, mais pas à n'importe quel prix... Ils rechercheraient, avant tout, l’épanouissement personnel dans leur premier emploi. Ils privilégieraient ainsi des missions intéressantes et des possibilités d’évolution de carrière plutôt qu’un salaire de départ important. Ce dernier critère perd d’ailleurs de l’importance chaque année. « Travailler moins et vivre bien », voilà le nouveau crédo de ces jeunes diplômés pour accéder au Graal ultime : l'épanouissement personnel.
Rachida Soussi
Vous avez intégré ou intégrez bientôt le marché du travail ? Connaissez-vous le principe du mentoring ? Catherine Thibaux, coach certifiée de la SF Coach, fondatrice d’InterVenir Consulting et auteure de « Les clefs d’un mentoring réussi », aux éditions StudyramaPro, explique pourquoi le mentoring peut aider un jeune diplômé à s’intégrer et progresser dans sa vie professionnelle.