C’est le moment de demander qui sera votre manager, de quelle équipe vous serez entouré, quelle est la culture managériale… L’idée : montrer que vous savez que cet aspect est essentiel à votre réussite dans le poste. Que si vous êtes choisi, ce sera autant pour la personne que vous êtes que pour ce que vous savez faire.
Vous pouvez lui demander quel projet lui tient le plus à cœur en ce moment, depuis combien de temps il travaille dans l’entreprise… Cela montre que vous le prenez en considération et commencera à le rapprocher de vous. En bonus, vous aurez démontré votre sens de l’écoute. Afin d’éviter de sembler inquisiteur, une formule du type « puis-je vous demander si… » sera la bienvenue avant de poser ce type de question.
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Mais en mettant en valeur le fait que vous vous êtes déjà soigneusement renseigné en amont. Exemple : « J’ai lu, dans une interview de votre DG, que vous vous renforciez en Asie, pouvez-vous m’en dire un peu plus ? ». Message subliminal : vous avez exploré de fond en comble le site de l’entreprise, ses réseaux sociaux et tous les articles la concernant, vous êtes donc réellement intéressé par la société et par le poste.
... sur laquelle vous avez vous-même quelque chose à dire ! Dire « que pensez-vous des chatbots ? » permet - si vous possédez des idées étayées sur la question - d’élargir la discussion, sur un thème qui vous intéresse tous les deux. Et de montrer également que vous avez déjà réfléchi à des sujets qui impactent le développement futur de l’entreprise. En restant mesuré bien sûr : vous n’êtes pas là pour dispenser un cours magistral.
Est-ce la capacité à innover, le sens du client, le relationnel ? Même si, bien sûr, toutes ces qualités seront citées par votre interlocuteur, il y en aura forcément une qui arrivera en premier. Utile à savoir… surtout si vous pouvez enchaîner sur un exemple qui, dans votre parcours, démontre que vous possédez cette qualité et avez su vous en servir.
- Ne pas rester sec. Quand on est sincèrement intéressé, on a toujours des questions à poser, on les a préparées.
- Ne pas chercher à « meubler » en posant les questions qui fâchent. Congés, horaires de travail, trou dans votre CV ou réputation difficile d’un dirigeant de l’entreprise… toutes ces questions doivent être abordées par le recruteur. S’il ne le fait pas, patientez, il finira bien par se jeter à l’eau !
Idem pour le salaire : évitez le sujet, sauf si vous briguez un poste à dimension commerciale. Dans ce cas uniquement, et avec délicatesse, c’est à vous d’aborder la question en fin d’entretien. Logique : un commercial qui n’est pas intéressé par les aspects financiers n’est pas un bon commercial.
Rédaction Studyram@Emploi.com
Vous avez intégré ou intégrez bientôt le marché du travail ? Connaissez-vous le principe du mentoring ? Catherine Thibaux, coach certifiée de la SF Coach, fondatrice d’InterVenir Consulting et auteure de « Les clefs d’un mentoring réussi », aux éditions StudyramaPro, explique pourquoi le mentoring peut aider un jeune diplômé à s’intégrer et progresser dans sa vie professionnelle.